Introduction
Depuis l’aube des temps, Peloria a toujours été un berceau pour les Empires.
Il y a environ 400 ans, ce berceau est devenu le lit dans lequel la Déesse Lunar est née pour la deuxième fois dans le corps d’une jeune fille. Elle a atteint l’immortalité, a apporté de grands pouvoirs, et a transformé l’ancien et exclusif empire Dara Happa en un empire nouveau et inclusif.
Sedenya est une grande déesse née pendant le temps, qui a réunit en elle les forces du cosmos et du chaos. Les anciens Dieux ont essayés de la détruire, mais elle les a vaincu. Elle s’enveloppa d’une parcelle de terre et elle s’éleva dans les cieux ou elle a l’apparence de la lune rouge. Elle laissa son fils, l’empereur Takenegi, régner sur son empire.
L’empire est plein de contradictions. Il est multiple et pourtant unique, il est nouveau et pourtant repose sur le multi-millenaire empire Dara Happa. Une philosophie commune rassemble tous les peuples de l’empire : « Nous sommes tous Un ». L’empire croit en une intégration pacifique et pourtant il maintient la plus puissante armée de Glorantha. Il accepte le chaos comme une part de l’existence, et pourtant il combat ses aspects destructeurs.
Comme la lune est cyclique, l’empire l’est aussi. Il a subit d’effroyables défaites mais il a toujours survécu et prospéré. Maintenant, il s’élance sur la Passe du dragon, la terre du Dieu barbare des tempêtes Orlanatus. Depuis l’aube, l’empire a été parfois mis en échec par les orlanthi, mais cette fois ci, ils seront mâtés.
Ce que tout le monde sait
La déesse nous apprend que tout le monde est égal sous sa lumière sacrée, et que nous faisons tous partie de son plan. Bien sur, des tas de peuples ne se rendent pas encore compte qu’ils font parti du tout, mais des projets magiques centenaires, des missionnaires, et parfois l’application de la force, peut les aider à comprendre cette vérité.
Par dessus tout, nous croyions en Sedenya et son message de progrès, renouveau et inclusion. Elle nous apprend que nous devons accepter tout et tout le monde. Elle nous apprend a voir au delà des apparences. Elle veut que nous apprenions nos propres vérités. Lorsque le monde entier adorera la déesse, alors un nouvel age de paix et de prospérité couvrira le monde. Néanmoins, nous savons que les anciens dieux encore adoré dans l’empire, font partis du grand plan de la déesse : ce n’est pas parce que nous aimons les nouveautés et la créativité, que nous rejetons ce qui est ancien.
L’Empereur, Takenegi, dirige l’empire. Il règne avec charité et sagesse. Néanmoins les magistrats ou leader locaux continuent leur travail, mais maintenant ils rendent compte aux fonctionnaires régionaux qui eux même dépendent du Satrape. Les satrapes, qui sont nommés par l’empereur, rendent compte à l’Empereur en personne. Pour ce qui est des provinces, le gouverneur provincial supervise les roi locaux.
Les peuples de l’empire
L’Empire est composé de plus de 7 fois 7 peuples et cultures différentes. Le cœur de l’Empire est bien sur Glamour, la capitale. Jamais une cite n’a aussi bien porte son nom, par son mysticisme, sa beauté, et certains diraient par sa capacité a camoufler ses défauts. C’est une cite de puissantes forteresses, de temples resplendissants, et de curiosités extraordinaires comme le « Coliseum monstrueux » ou les gladiateurs se battent contre des créatures chaotiques les plus étranges, ou le « pont des rêves » qui permet de rejoindre le cratère. La cite se trouvant, comme toute la satrapie de « ombre d’argent », sous la lumière directe de la lune, les rêves sont plus intenses et deviennent parfois vrais, tout comme les cauchemars…
Les Dara Happa le long du fleuve Oslir croient qu’ils sont les vrais serviteurs de l’empire. Avec leurs milliers d’années d’obéissance aveugle a des règles rigides, les serviteurs de Yelm le dieu soleil, doivent se sentir pénétrés d’une mission sacrée. Parmi ce peuple, les traditions sont tout : les hommes ont la préséance sur les femmes, et tout le monde connaît et respecte sa place dans la société
Les Pélorians qui vivent aussi le long de l’oslir, sont des gens simples, des fermiers plutôt que des citadins, a l’inverse de leurs voisins Dara Happa. Ils aiment la vie simple
Tout le contraire des Darjiini qui adorent des esprits et dont les célébrations de débauches sont dangereuses même pour eux. Ils paraissent simples a comprendre, mais il vaut mieux éviter de trop s’éloigner des routes pour ne pas tomber sur une petite île sacrée au milieu de leurs marais…
Par contraste, les Carmanian sont des gens toujours sérieux. Ces descendants d’envahisseurs venus de l’ouest, font partis de l’empire tout en étant en dehors. C’est un peuple fier et dangereux dont il vaut mieux ne pas mettre en doute l’honneur.
Les Pelandans vivent a l’est de la carmanie. Il s’agit d’un peuple raffiné et amical : des artistes et des rêveurs, partisans de l’équilibre en toute chose. Les carmanians les maintiennent sous une poigne de fer.
A l’est viennent les Rinliddi, qui adorent tout un tas de dieux oiseaux et leur associe des noms grandiloquents.
Plus loin se trouvent les nouvelles colonies d’oraya et des terres rouges, montrant l’effort permanent de l’empire pour apporter la civilisation dans des terres sauvages. Mais la menace des nomades de Pent et un travail permanent a endurci ces colons. Durs de cœur et de bras, mais un peu léger pour tout ce qui touche a l’éducation. Mais ça viendra.
Plus au sud, en Kostaddi, on trouve des paysans simples qui travaillent sous l’autorité de leur terribles maîtres les monteurs de sables du plateau de la faim.
Encore plus au sud se trouve Sylila, la satrapie barbare, ou les habitants conservent d’anciennes traditions tout en étant des fidèles a l’empire.
Et encore plus au sud sont les provinces ou l’empire apporte la civilisation, avec ses routes, ses villes, et ses hypocrisies.
Les grandes dates de l’empire
1220 renaissance de la déesse à torang
1226-1237 Guerre contre les carmanien qui occupent la Pelorie
1232 Bataille du chaos : la déesse revient avec la chauve souris pourpre
1245 La déesse bat les anciens dieux a Château bleu
1247 Apothéose de la déesse. Ascension au ciel
1250-1285 Rébellion des Dara Happa menée par Jannisor. Alkot est la dernière cité à se rendre
1302-1362 Période d’extension vers le nord (trois fois béni, bindle, char oun), et le sud (sylila, holay, Aggar, vanch, imther).Nombreuses défaites mais finalement l’empire finit par l’emporter partout
1362 L’extension de l’empire vers le sud est stoppée en tarsh lors de la bataille des collines tombantes ou les jumeaux ont fait tomber une chaîne de collines sur l’armée
1375-1506 Guerres contre Pent
1384 Colonies en Fronela
1419 Sheng Seleris tue l’empereur qui depuis revient à chaque fois avec une apparence différente
1449 Sheng pille la lune
1460 L’empereur bat Sheng et l’envoi dans un enfer lunar
1490 Hon eel devient reine de Tarsh
1506 Nuit des horreurs : les nomades sont chassés au prix de terribles pertes
1506-1602 Reconstruction et consolidation de l’empire
1602 Conquête de Sartar sous le Règne de Takenegi Ignifer qui réforme l’administration. Il mourra assassiné par Harrek
1605 Bataille du mur montant : l’armée lunar est stoppée aux portes de kethaela avec de lourdes pertes
1607 Le masque Ignifer est assassiné par le gladiateur Harrek
1610 Conquête de Prax : débouché sur la mer via Corflu
1619-1621 Conquête du nord d’heort. Chute de citadelle blanche. Disparition d’orlanth
1621 L’empereur Takenegi Argenteus déclare une année complète de festivité pour fêter la mort d’orlanatus
1624 Retrait d’esrolia après la défaite de Pennel
1625 Retrait de Prax après une révolte des tribus nomades de la région
Bientôt Consécration du temple de la lune montante en sartar qui mettra fin à Orlanatus. A ce moment là, plus rien ne pourra arrêter l’Empire.Gloire à la déesse et à son fils Takenegi !
L’organisation de l’empire
L’empire est par bien des aspects, la continuité de l’empire solaire Dara happa, mais il est plus que ça. Les collecteurs de taxes sont tout aussi rapaces, l’aristocratie locale est tout aussi hautaine, et la vie d’un soldat est la vie d’un soldat quelque soit l’empire, mais la philosophie qui sous entend ces 2 empires est différente. La ou les solaires ont construit leur empire sur l’obéissance, la tradition, et l’unité, l’empire lunar se base sur le progrès, le changement, l’extension, et l’embrassement des différences. Après tout, la mission de la déesse est d’unifier et de guérir le monde.
Beaucoup trouve difficile à comprendre pourquoi un empire qui se base sur la tolérance et l’inclusion adopte parfois des méthodes aussi brutale que la chauve souris pourpre ou l’esclavage ? La réponse est que s’il faut en passer par ces méthodes pour atteindre l’utopie promis par la déesse, alors allons y !
Après tout, la déesse apprend aussi qu’il faut un équilibre en toute chose, et les contradictions et les remises en causes permettent de tester et renforcer une société. La déesse veut que ses enfants, sa religion et son empire, grandissent, progressent, et explorent afin de trouver eux même la voix qui leur convient.
Le gouvernement
Tous les pouvoirs (spirituels, temporels, militaires ou économiques), sont entre les mains de l’Empereur. C’est son droit comme fils de Sedenya. Pour les Dara happa, il est l’empereur régnant au nom de yelm. Pour les carmanian, il est le Padishah, et pour les rinliddi, l’aviateur paradisiaque. Enfin, pour les provinces, il est le roi des rois. Mais pour ceux qui suivent la religion lunar, il est plus que ça : il est le fils de la lune
Différents masques ont été adopté pour guider l’empire à travers ses difficultés et le chemin qui le mène à la gloire, mais l’empereur est toujours le dépositaire des pouvoirs d’inclusion de la déesse, et il est le seul a pouvoir maintenir la paix et à faire travailler ensemble près de 10 millions d’âmes.
Souvent, Takenegi décrète la création d’un proxy afin de le représenter sur certaines affaires dont il n’a pas le temps de s’occuper. Par exemple, le Proxy doré de Raibanth accompli les rites sacrés de yelm au nom de l’empereur.
Le masque précédent, Takenegi Ignifer, était un bourreau de travail, mais qui s’intéressait principalement aux affaires temporelles et à la bonne marche concrète de l’empire. Grâce a ses capacités de travail surnaturelles, notre empereur peut tenir sa place dans de nombreux domaines, et il avait peu recourt a des proxy.
A l’inverse du masque actuel qui délègue l’ensemble de ses pouvoirs aux proxy, lui même se consacrant à l’exploration des plaisirs dans l’objectif de rendre l’ensemble de l’empire heureux.
Le fils de la lune est conseillé par le premier conseil impérial (Ordanestyum), qui comprend les satrapes, le chef de guerre de l’empire, le gouverneur provincial (Appuis Luxus), et autres notables.
Il existe d’autre institutions comme le Forum de guerre qui décide de la stratégie et des moyens militaires à donner à l’empire, la danse fiscale qui décide des lois commerciales et des actions de l’empire pour assurer les entrées d’argent (présidé par la danseuse rouge du pouvoir), et le synode de l’église impérial.
La grande sœur
Deneskerva, la grande sœur, est une demi-déesse, fille de la lune. Depuis sa cité de Graclodont, elle a pour rôle d’être le contre poids féminin du pouvoir assuré par son frère Takenegi.
Son rôle est de servir le peuple avant l’empire, à l’inverse de son frère. Elle a la possibilité de contre dire les lois de son frère, et assure les aides sociales de l’empire (comme le soutient aux orphelinats). En règle générale, elle s’occupe des affaires sociales, de la propagation des enseignements de la déesse auprès du petit peuple, et elle a pour rôle de palier aux aspects négligés par l’empereur (par exemple, si un masque vient à négliger l’armée, elle aura pour devoir de soutenir celle ci et pourquoi pas de créer sa propre armée et la mettre au service de la défense du peuple)
La citoyenneté
L’Empire lunar est une théocratie qui est une sur-couche au dessus des composantes locales.
La citoyenneté impériale est un statut spécial accessible à tous les membres de l’empire et qui s’ajoute (ou remplace) la citoyenneté de naissance.
Ce statut apporte des droits et des devoirs supplémentaires comme la possibilité d’être jugé selon les lois impériales plutôt que locales, être exempté des taxes locales, sans compter sur les opportunités d’avancement dans l’administration.
En échange, les citoyens payent une taxe spéciale égale à 1/7 de leurs revenus, doivent obéir aux prêtres lunar, et doivent effectuer « volontairement », un certains nombre de travaux d’intérêts généraux.
Comme cela est sous entendu, ils sont forcément membre d’un culte de la religion lunar.
Les lois
Même la lumière de Yelm ou de Sedenya créé une ombre, et la déesse n’a pas encore réussi a éliminer l’ombre qui se cache dans le cœur de chaque individu.
Le crime existe dans l’empire, et les hommes de lois pullulent mais sont toujours débordés par le nombres d’affaire qui leur sont soumis.
Mais la présence du crime a ses bons côtés car il permet de mettre en valeur le travail et l’efficacité de la justice impériale.
Il y a de multiples systèmes judiciaires locaux dans l’empire, et chaque région applique son propre système.
Mais au dessus de tous ces systèmes, il existe maintenant un code impérial, et chaque citoyen peut demander à être jugé par un tribunal respectant ce code plutôt que par les lois régionales.
Il y a peu d’endroits qui possèdent un réel système de police professionnel (Glamour et Elz Ast), et le travail de police est sous la responsabilité de la justice locale qui s’appuie souvent sur des miliciens. Il en résulte que de nombreux crimes ne sont jamais répertoriés, car camouflés par des familles influentes ou des ligues, ou des conseils locaux pour des raisons politiques ou financières.
L’état et la religion
La religion lunar n’est pas seulement une philosophie. Sa présence est concrète et se trouve dans chaque activité.
Les citoyens impériaux ne forment que 10% de la population globale, mais cela ne correspond pas avec le nombres de postes clés qu’ils occupent dans l’administration.
Un phénomène vient de prendre de l’ampleur ces dernières années : le pèlerinage. Des milliers de fidèles font des milliers de km pour aller toucher un endroit ou la déesse a poser ses mains, et l’empire s’est adapté en créant des maisons d’accueil le long des routes les plus fréquentées. Le phénomène atteint des sommets dans la ville de naissance de la déesse, Torang, ou des barges et des dizaines d’auberges se sont crées pour amener les pèlerins ou subvenir à leurs besoins.
Plusieurs cultes lunar ont des rôles concrets au sein de l’empire. Par exemple, Etyries développe le commerce et assure le ravitaillement de la capitale.
Le culte de Yara Aranis construit et maintient les temples de la lune montante qui font baigner l’empire dans un flux d’énergie stable, tout en étant en première ligne des défenses contre les cavaliers de pent.
On peut aussi citer Yanafal Tarnils dont beaucoup d’officiers suivent les enseignements afin d’augmenter leurs capacités de commandement
Le commerce et les impôts
Le commerce est le sang de l’empire. Il permet le fonctionnement du gouvernement, de ses armées, et de sa bureaucratie. Il permet de payer les travaux publics et d’assurer les projets apportant le bien être aux peuples de l’empire.
Les marchands sont importants, tout comme les impôts qui sont considérés comme une mission sacrée. En effet, les sacrifices aux terribles démons des taxes, est le premier devoir religieux effectué par l’empereur chaque année.
L’empire possède de nombreux impôts. Chaque adulte paye une taxe au gouvernement, à travers le temple. Cette taxe est inférieure à celle des citoyens, mais s’y ajoute d’autres impôts comme les taxes sur la vente de marchandise, sur le droit de commercer, et autres taxes qui sont levées et supprimées selon les besoins du moment.
De plus, les seigneurs locaux prélèvent leur due, surtout sur les productions locales.
Certains produits ne peuvent être vendu que par l’état car ils ont été jugés stratégique. C’est le cas de l’argent (pour frapper la monnaie), du sel (assure un revenu important à l’état), du fer (pour assurer un approvisionnement à l’armée), et du papier (pour contrôler les publications). L’état accorde une licence à des marchands qui reversent une partie des bénéfices à l’état qui en contre partie décide des clients.
Les déplacements
La meilleure manière de transporter des marchandises est d’utiliser les innombrables fleuves et canaux qui parcourent l’empire.
D’autant plus que la plupart des villes de l’empire se tiennent au bord d’une voix d’eau navigable.
Les rivières de l’empire sont les plus calmes du continent depuis que l’empire a lancé une série de pogrom contre les esprits hostiles qui les peuplaient.
Ce réseau navigable a été consolidé et renforcé par un réseau routier.
Ce réseau a été créé sous l’empire dara happa, mais c’est takenegi qui a consolidé et améliorer celui ci.
L’une des utilisations les plus courantes de ces routes est celle de la poste. Avec des relais réguliers et la magie de la déesse des chevaux Gamara, un bon cavalier peut parcourir 500km en une seule journée ! Grâce à ce service hors du commun, un message peut être envoyé par le gouverneur provincial et arriver 3 jours après entre les mains de l’empereur.
Un des moyens de transport en pleine extension est celle des bateaux lunes. Se sont des bateaux volants propulsés par les rayons provenant de l’astre sacré de notre déesse.
Leur taille est variable, mais les plus grand sont ceux appartenant directement à l’Empereur
Un trajet à bord d’un bateau lune est très cher mais très sur car ils sont souvent accompagnés par un contingent de soldats.
Le culte de Vargar détient le monopole sur les pierres magiques qu’on trouve à un endroit précis sur la lune et qui sont la base du rituel permettant de propulser les navires. Il est aussi le seul à avoir les connaissances pour utiliser ces pierres.
Les constructeurs se trouvent en Darjiin, et les capitaines de ces navires sont les adeptes du culte qui connaissent son secret. Ils sont les seuls à même de faire avancer le navire.
La demande est grande pour construire de nouveaux navires, mais le culte a du mal à suivre en ce qui concerne la formation des capitaines.
L’armée
L’armée lunar est la plus puissante du monde, non pas à cause de sa taille, mais de la philosophie d’inclusion qui la soutient.
Cet état d’esprit a permis de composer l’armée de toutes les formes d’unités possibles, entre les phalanges dara happa, les tirailleurs du delta tonnerre, la cavalerie lourde carmanienne, ou les unités de magiciens.
Cela n’est pas une faiblesse, mais un avantage car les officiers de yanafal Tarnils connaissent la magie qui permet de manœuvrer toutes ces unités de façon coordonnée.
L’armée est composée de 5 corps d’armée.
La garde impériale se compose d’une série d’unités d’élite qui décris la diversité de l’empire. On y trouve une unité de hoplites, de cavaliers lourds de carmanie, de porteur de hache des provinces, etc…
Le corps principal se compose principalement d’infanterie régulière, et de quelques unités d’élites.
Le corps de cavalerie se compose de…..cavalerie !
Le corps de garnison compose les garnisons des cités de l’empire et des provinces.
Et enfin, le collège de magie procure les unités de magiciens déployées sur le terrain lors des batailles. Ces magiciens sont soit des unités traditionnelles qui ont été intégrées dans ce corps, soit les élèves du collège qui en échange de leur formation, doivent servir l’empire sur le terrain.
Lors des campagnes, une armée est constituée à partir d’éléments de ces différents corps et placées sous l’autorité d’un général unique. Parfois, ces unités sont renforcées par des mercenaires ou des unités privées.
L’armée est sous le commandement absolu du seigneur de guerre impérial. A ce jour, ce rôle est tenu directement par l’empereur, mais il a la possibilité de nommer un proxy pour le remplacer dans les tâches que cela implique.
Les soldats sont en général des volontaires qui s’engagent dans des centres régionaux. La durée de l’engagement est variable selon la région.
Mais il existe des unités récentes et purement lunar. Dans ce cas, les volontaires souhaitant servir dans ces unités, se présentent au temple de yanafal tarnils le plus proche, et ils peuvent être envoyé n’importe ou dans l’empire.
A la fin de son engagement, un soldat peut demander la citoyenneté impérial.
Le terme de régiment est employé universellement, mais le nombre de soldats et leur organisation varie grandement d’une unité à une autre.
Mais grâce à la magie de yanafal tarnils, toutes ces traditions militaires peuvent coopérer et se battre ensemble de façon efficace.
Les services secrets
Comme conséquence d’un système politique aussi complexe, il y a une multitude de services d’espionnage.
Le plus célèbre est celui du « mot non-prononcé » qui a pour mission d’assurer la sécurité interne, et de combattre la corruption et la trahison au sein de l’empire.
L’entelathosium fait officiellement partie de l’université de magie, mais sert en réalité comme service d’espionnage au service de l’armée.
Les « porteurs de bonnes nouvelles », servent d’espions et de corrupteurs en dehors de l’empire.
Mais les services les plus nombreux sont ceux au service des intérêts privés, depuis certains officiels, jusqu'à des magnats du commerce.
Par exemple, le gouverneur provincial maintient 2 groupes d’agents spéciaux, et la grande sœur en a 1 constitué entièrement de femmes.
L’inconvénient de tous ces groupes semi-officiels, est qu’ils ont plus tendance à se concurrencer qu’à s’entraider.
Les Dara happa
Depuis la rébellion de Jannisor, il n’y a pas de satrapie Dara Happa. Ce peuple est par contre omniprésent dans toutes les satrapies autour du fleuve oslir.
Dara happa est une civilisation ancienne et fière qui domine les berges du fleuve oslir.
Elle est constituée d’immenses cités dirigées par de puissantes et anciennes familles. Ces cités sont nourries par le travail des paysans du Dieu lodril.
C’est un peuple d’ordre et de traditions, et chacun connaît instinctivement sa place. Ils se sentent en sécurité dans leur position dans la hiérarchie de la religion de Yelm et celle de l’association à laquelle ils appartiennent.
Dara happa est très patriarcal, et les femmes sont mises à l’écart. Lorsqu’elles se plaignent, elles n’ont plus qu’a partir et rejoindre un culte lunar.
Synthèse : c’est une civilisation figée ou tout le monde est persuadé que tout se passera bien tant que tout le monde reste à sa place. La réussite sociale dépend seulement de la naissance, pas des compétences individuelles.
Cette civilisation est urbaine, et méprise les campagnards.
Néanmoins, elle a donné naissance à un peuple riche et puissant qui a su traverser les millénaires
Personnalités typique des dara happa : conservateur, honorable, obéissant, peur des dragons, haïr la religion orlanthi
Premier béni et les rinliddi
Cette satrapie de 900000 habitants est constituée en grande majorité par des dara happa. La région est composée d’immenses terres fertiles, de vastes pâturages, et d’immenses cités dara happa.
Mais la satrapie est connue pour être le berceau du peuple des Rinliddi, et pour être le lieu de naissance de la déesse.
Les rinliddi sont les descendants du puissants peuple oiseau, enfants du dieu Vrimak, l’oiseau de Yelm. Avant les grandes ténèbres, ils formaient un corps de combattants d’élite au service de yelm, mais après la disparition de celui ci, la civilisation a été conquise par les nomades de pent qui ont détruit leurs nids et ont ruinés leur puissance.
La société rinliddi est centrée autour du concept de nid (=clan+esprit protecteur)
Depuis peu, ce peuple connaît un mouvement qui milite pour le retour à l’ancienne puissance et aux anciennes façons de vivre. Bien que ce mouvement ait pour conséquence de diviser l’unité de la satrapie, il est encouragé par l’empereur lui même. En effet, une autre conséquence est la redécouverte de l’ancienne magie qui permet de créer les célèbres oiseaux qui forment les montures de nouvelles unités de « cavalerie ». Les mauvaises langues racontent que l’empereur trouve un autre intérêt au renouveau du mouvement : la division politique de la satrapie lui permet de s’assurer une influence importante sur cette région.
Synthèse : Peuple qui a compris les différences par rapport aux dara happa grâce aux libertés apportées par l’empire, et voulant affirmer ces différences pour voler de ses propres ailes.
Personnalités typique des Rinliddi : optimiste, honorable, aimer les oiseaux, traditionaliste, peur des cavaliers de pent
Kostaddi
Cette satrapie de 600000 habitants est l’une des plus hétérogène de l’empire. La grande majorité de ceux ci sont des dara happa, mais il y a une grande variété de peuples, dont les alkhoti enfants de Shargash, ou les monteurs de sables qui dirigent la satrapie.
En effet, les habitants de cette satrapie se sont rendus à Sheng Seleris sans se battre. Comme punition, l’empereur les a assujettis aux monteurs de sable du plateau de la faim. Ceux ci collectent les taxes, mais ont décidés de maintenir leurs traditions et ils ont refusés de quitter l’aride plateau afin de conserver la dureté de leur tempérament.
Cette satrapie est constituée au 2/3 de riches terres fertiles, le reste étant occupé par le plateau.
Sylila
A l’origine, la région était une nation d’orlanthi alakoring. C’était une terre de guerriers fiers de leur force et qui aimaient lancer des raids sur l’empire du nord.
Mais en 1326, le roi de l’époque est revenu de l’un de ces raids avec sa femme, Dalthippa, la fille de takenegi. Ce mariage a ouvert la route du sud à l’empire, et Dalthippa conquit holay, vanch et imther, après avoir fait accepter sylila comme une satrapie.
C’est une terre de collines et de vallées, avec une saison froide comme les pelorian ont oubliés qu’il en existait.
Ils sont spécialisé dans l’élevage de sorte de sangliers et surtout de chevaux, mais l’agriculture n’est pas négligé.
La « satrapie barbare » est donc devenu une région de 800000 habitants, prospère et puissante, et augmentant son influence sur les terres alentours.
Pour comprendre les sylilan, il faut comprendre qu’ils ont rejoint l’empire dans le cadre d’un bénéfice mutuel, et non pas par conquête.
Et depuis, les sylilans n’ont qu’a se vanter de cette décision qui a multiplier leur richesse et leur influence.
Néanmoins, la plupart des sylilan n’ont pas adoptés les enseignements lunar, même si leur religion a changée depuis leur contact avec l’empire (odayla à l’origine et « l’ours lune » maintenant)…
Personnalités typique des Sylilan : indépendant, fier, ambitieux, peur des dragons,
Darjiin
Les Darjiini vivent sur les berges occidentales de l’oslir, sur une terre fertile d’îles au milieu de marais, et de villages perchés sur des collines. Néanmoins, la plupart vivent dans les anciennes cités des princes Manimati. Mais beaucoup de darjiini voient les marais comme le cœur de leur religion et de leur civilisation.
Malgré leurs défaites et leurs souffrances passées, c’est un peuple qui a su conserver sa bonne humeur et ses liens privilégiés avec le grand esprit SurEnslib, l’esprit héron, source de toute vie et de tous commencements.
Avec 1000000 d’habitants, il s’agit de la satrapie la plus densément peuplée de l’empire. Car la terre est très fertile et malgré les rumeurs sur cette région, les marécages n’occupent que 10% des terres.
C’est ici que sont construit les fameux bateaux lunes.
Personnalités typique des Darjiini : Large d’esprit, Résigné, Subtile, traditionaliste, Souriant, Haine des alkhoti, , peur des dragons
Doblian
Il n’y a pas de satrapie avec autant de peuples différents parmi les 500000 habitants.
C’est une vaste région de collines qui offrent de grandes étendus de pâturages, ainsi que des fermes fertiles dans les vallées, mais c’est aussi une région avec de vastes étendus sauvages ou traînent des fauves.
Le peuple principal de la satrapie sont tout de même les Pelandan. Néanmoins, leur représentativité est très faible par rapport à la part qu’occupe ce peuple dans la population globale, car les satrapes successifs ont tendance à choisir leurs conseillers et hauts fonctionnaires parmi la minorité carmanienne, la Carmanie ayant dirigé cette région pendant des siècles.
A noter qu’une partie de cette satrapie est la terre de diverses tribus barbares, comme les Anadikki, qui sont autonomes et ont une voie au conseil du satrape
Oronin et les pelandais
Cette satrapie est une pure invention de l’empereur. Officiellement, il s’agissait d’offrir un pays aux Pelandan après leur libération partielle des carmanian, mais il existe une deuxième raison : affaiblir les groupes politiques en les divisant. Ainsi, Oronin est composé d’une partie de carmanie, et d’une partie de Naveria et Karasal.
La célèbre famille EelAriash (dont est issue la jeune et prometteuse Jar Eel), dirige cette satrapie. Au cours des générations, cette famille a fait l’objet d’une sélection et d’expériences, afin de donner naissances à des êtres hors du commun.
Le satrape actuel est reconnu dans tout l’empire pour sa droiture et son honnêteté.
La vallée qui forme le cœur d’oronin, bénéficie d’un climat clément et de terres fertiles. Les moissons sont donc abondantes, et les élevages de porcs prospères.
La grande majorité des 500000 habitants est tout de même composée de Pelandan, auquel il faut ajouter une vaste population de fermiers esclaves.
La société pelandan est constituée de 6 classes, avec tous les membres d’une famille qui appartiennent à une même classe
Personnalités typique des Pelandan : Don artistique, équilibré, coopératifs, peur des dragons, détester les carmanian
La carmanie
La Carmanie est un royaume de près de 1000000 d’habitants, formés de 4 Satrapies. Il ne s’agit pas d’une région de l’empire, mais d’un allié dont l’empereur lunar est le grand roi (Padishah). D’ailleurs, cette région est en dehors de la ligne brillante.
Les carmanian ont une histoire de conquérants, de sorciers, et de dominants.
Ils règnent sur la grand majorité des pelandan qu’ils traitent au mieux comme des serfs.
La région est une vaste plaine coupée de collines verdoyantes. Les rudes hivers ont été atténués par les expéditions de Kalikos. Il s’agit d’une zone fertile ou l’élevage est riche.
A noter que le royaume est auto suffisant et serait capable de se défendre tout seul… Toutefois, les carmanian sont maintenant des alliés fidèles, et ils ont mis plusieurs de leurs régiments au service de l’armée impériale.
Bindle est la satrapie la plus occidentale.
Au bord de la mer blanche, sa richesse provient de la pêche, mais la réouverture récente de Fronela a boosté la satrapie et son commerce.
Jhor abrite la capitale de la carmanie. L’agriculture y est minimale, car la région est composée de collines et de montagnes riches en bronze et en argent. Les anciens châteaux forts abritent toujours la caste militaire des carmanian.
Spol est la terre d’origine du terrifiant empire spolite qui fut détruit par les carmanian. Les spolites sont fascinés par la mort, et cette fascination les poussa à étudier des magies de plus en plus noires, et des démons de plus en plus terrifiants aux terribles coût en sacrifices humains. Les carmanian menèrent une véritable purge, et les actes odieux des anciens spolites n’ont pas été répertoriés depuis des générations.
Worion est la terre du peuple du dieu Bisos, un peuple fier et rugueux, qui n’a pas peur de l’effort. Ils forment plusieurs ordres militaires à eux seuls.
NB : les carmanian pratiquent la sorcellerie comme le laisse deviner leurs origines
Personnalités typique des Carmanian : Honorable, mépriser les pelandan, fier, buté, honnête
Ombre d’argent
Ombre d’argent est la satrapie la plus magique et la plus sacrée car elle est centrée sur le cratère d’ou la déesse a rejoint le ciel.
C’est le centre de la spiritualité de l’empire, et du gouvernement impérial.
En plus de la population de natifs, de très nombreux fonctionnaires, mystiques, commerçants, pèlerins, etc… se sont installés dans la région, faisant passé la population à 700000 personnes dont 500000 rien que pour la capital de l’empire
Une autre particularité de cette satrapie est qu’elle est dirigée directement par l’empereur.
La zone est baignée en permanence par une lueur argentée descendu de la lune.
Le point central de la satrapie est le cratère dont personne ne connaît ce qui se trouve à l’intérieur. Aucune végétation n’y pousse, et le seul point d’accès est depuis glamour. Il est entouré par 6 villes construite autour de 6 temples marquant les 6 phases de la lune (hors lune noire)
Karasal
Cette satrapie a une faible densité de population (300000 habitants) concentrée sur les plaines du nord et de l’est. Encore une fois, il s’agit d’un assemblage de peuples : des dara happa, des darseni, etc…
Il s’agit du lieu de résidence de la grande sœur, mais aussi de la terre du peuple semi nomade d’eol qui forment les régiments des frondeurs du delta tonnerre.
Oraya
Oraya est historiquement une région tampon entre les terres des rinliddi et les pentiens.
C’est une région de frontière, dangereuse, car loin de l’administration et de la justice impériale.
C’est une région nouvelle de colons. Des gens pas forcément très cultivés, mais rudes au travail et très ambitieux.
Ils forment les régiments de cavalerie appelés Kastok, chargé des patrouilles le long de la frontière, et de former la première ligne de défense contre les pentiens.
Les vastes étendus des terres rouges, terres prises sur pent après la nuit des horreurs, sont administrativement rattachées à Oraya. Ces vastes plaines sont encore peu peuplée, mais de plus en plus de colons sont attirés par les promesses de terres et de liberté. On en recense 100000 aujourd’hui, plus 400000 habitants pour le reste d’oraya.
Une des sources de richesse de la satrapie est formé des caravanes de commerce traversant pent jusqu’en Kralorela, escorté par la tribu pentienne des cheveux roux, formés d’enfants pentiens remis aux lunar et élevés par ceux ci afin d’être fidèle à l’empire, conformément à l’accord signé après la nuit des horreurs
Les provinces
Les provinces sont constituées de Aggar, holay, Imther, Tarsh et Vanch. Ces provinces abritent 900000 habitants, tous assujettis à l’empire, mais en dehors de celui ci.
Ces royaumes conservent leurs organisation politique traditionnelle, mais auquel s’ajoute l’administration provinciale.
Le gouverneur provincial supervise la politique des provinces et s’assurent de leur loyauté à l’empire. Une autre mission consiste à augmenter l’influence lunar en y introduisant la culture et le mode de vie lunar.
La plupart des revenus générés par les provinces et payés à l’administration, sert à entretenir l’armée provincial dont l’objectif est l’extension de l’empire.
La prochaine région vers laquelle se tourne l’empire est celle du dieu rebel orlanatus : Sartar. Ce royaume barbare a résisté jusque là surtout parce qu’il a bénéficié de l’aide du royaume de kethaela dirigé par le demi dieu qui se fait appelé Pharaon.
Mais en 1616, notre grande héroïne Jar Eel a mis fin aux agissements de Belintar le Pharaon, et immédiatement son royaume s’est désunis. Cela a permis de conquérir Heort en partie et même de menacer les riches terres d’Esrolia.
Le retrait de cette riche terre est expliqué par le plan du commandant en chef de l’armée provincial pour mâter définitivement Orlanatus, et cela demande l’ensemble des moyens mis à sa disposition
Autres régions
Les troll du plateau de la lune bleue, les régions de Balazar, de Garsting, de Jarst, les barbares Bilini, et les nomades char oun, sont de fidèles alliés de l’empire sans être administré par celui ci, ou des régions sous domination de l’empire, mais trop pauvres pour y installer une administration permanente.
Prax, Sartar et le nord d’Heort sont sous contrôle militaire tant que leur intégration dans la glorieuse lumière de notre déesse ne sera pas acceptée par ces peuples turbulents.
Le commandant des forces provinciales gouverne ces terres, sous l’autorité du gouverneur provincial.
L'Empire lunar
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