La phalange thébaine, très nombreuse est peut ètre inadaptée à la montagne en raison de sa taille et de sa rigidité (elle a été créée pour les grands espaces égyptiens), mais pas la phalange macédonienne.
Tu te plantes totalement...
Rien que par construction, la phalange ne PEUT PAS etre a 100% d'efficacite en terrain difficile
Je te conseille l'excellente lecture du "guerrier de l'antiquite classique" de Brizzi (avec l'excellente traduction de Y Le-Bohec, professeur a la sorbonne bien connu des rares historiens militaires francais qui s'interressent a l'antiquite

)
Il t'expliquera comment les macedoniens, qui voulaient se battre en Grece et non pas dans leurs montagnes

, on modifié l'armement, et donc la facon de se battre, de la formation reine des bataille (la phalange) pour pouvoir battre les phalanges greques...
Leur genie a aussi ete d'utiliser les phlanges de facon offensives pour fxer l'ennemi et le deborder avec leur excellente cavalerie.
Un principe tres bien connu de tous les generaux mais qu'ls ont papliques avec genie
D'ailleurs, la TRES grandes majorite des batailles entre greques (ou greques/macedoniens) se sont deroules en plaine.
Pour ce qui est des suisses, je suis absolument convaincu que le systemes des "carres" suisse, a ete invente par ce peuple tout simplement parce qu'ils etaient trop pauvres pour avoir des armes a feu en quantite suffisante pour resister a l'arme reine de l'epoque : la cavalerie lourde...
Donc, pour pouvoir gagner, ils ont mis au point un systeme capable de contrer la reine des bataille de l'epoque..............en reinventant la phalange !
En fait, l'histoire militaire est souvent une succession d'inventions (parfois tactique, parfois de l'equipement, etc...) dont le but est de trouver une parade a l'arme la plus efficace de l'epoque...
Le légionaire est beaucoup moins lourdement encombré par son armure en cuir que le hoplite par sa cuirasse en bronze, la protection etant apportée par le bouclier et non l'armure.
Cela est vrai au debut ! Et encore, pas pour les principes
A ce sujet, la lecture des 2 bouquins sur "l'armee du haut empire" et "l'armee du bas empire" permettent de trouver des info tres precises (digne d'une these) sur l'evolution de l'armement.
Tu apprendras par exemple qu'a l'epoque de trajan, les armures romaine etaient sans doute capable de resister a la plupart des fleches des cavaliers legers parthes...
Ce qui aurait fait la difference lors de la bataille de carrahe sans aucun doute
Mais c'est des siecles apres les guerres puniques
Ce qui fait la "mobilite" de la legion, c'est son organisation, pas l'equipement des soldats. Dans les exemple qui nous interressent, c'est l'equipement qui decoule de l'organisation, pas le contraire.
Ca donne une idée du moral et de l'entrainement des carrés anglais lors des guerres napoléoniennes, lorsque des fous comme Murat ou Ney firent des charges de cavalerie au niveau divisionnaire. Lors de la bataille de Waterloo, les soldats anglais racontèrent que lorsque la cavalerie de la garde a chargé, le sol tremblait alors que la troupe qui chargeait était encore à plusieurs kilomètres de la, cachée par une colline, et que le premier rang de soldat, qui avait un genou à terre, ne pouvait plus épauler son arme.
Cela rejoint les paroles de butch2k : a cette epoque, le resultat de la bataille dependait pas mal de l'utilisation du bon type de troupe au bon moment, encore plus que durant l'antiquite je pense.
Par exemple, a waterloo, si les charges de cavalerie ont ete si peu efficaces alors qu'elles ont fait des miracles lors d'autres occasions, c'est parce que Ney (Murat n'y etait pas) a decide de charger sans soutien et en particulier sans soutien d'artillerie..
Or quoi de plus efficace que de lancer une charge de cavalerie pour pousser l'adversaire a se mettre en carre/serrer les rangs et a le bombarder a ce moment la ? Ideal pour faire un massacre... :dry:
Dans le cas contraire, comme a toutes les epoques, la cavalerie se trouvait confrontee a attaquer de l'infanterie de face, en bon ordre et parfois avec un excellent moral (anglais par ex). Et comme a toute les autres epoques, cela finit mal pour la cavalerie...